Citadelle... l'autre Il serait une fois... *

Publié le par Alex Owl

En préambule à cette nouvelle histoire, sachez qu'elle répond à celle commencée par Osiris le 12 février dernier et que vous pouvez lire ici . Elle se déroulera au fur et à mesure de l'évolution de "Il serait une fois...", en parallèle. Ce n'était pas prémédité, ce sera au hasard des évènements et qui vivra lira... bonne lecture des deux côtés du miroir. Alex Owl.





    Voilà maintenant près de trois lunes qu'il erre dans la ville. Tout le surprend encore. La neige tombe ici aussi mais elle s'éteint en une mélasse sale sur de drôles de chemins durs et lisses. Pas de loups, pas d'arbres ou si peu et si chétifs.

Il se souvient avec nostalgie de son pays, de la montagne, le rivière la forêt. Et sa maison, la citadelle imprenable. Pendant ses plus jeunes années il avait appris à parcourir ces contrées sauvages, à éviter ceux du peuple noir et à partager la forêt avec les loups. Il sortait et entrait dans la citadelle sans que personne ne s'en aperçoive. Il pouvait se le permettre car il était de haute lignée, la plus haute en son pays et personne n'aurait songé à lui demander des comptes sur ses allées et venues. Seuls ses parents auraient pu le faire mais ils étaient trop occupés à guerroyer et à assurer l'intendance de la citadelle.

Et puis par amour, il avait brisé le grand tabou. Son père n'avait alors pas pu s'opposer à la demande du Haut Conseil et, ses frères et ses oncles en tête, la communauté de la citadelle l'avait banni. On lui avait fait passer la porte d'Outre-Temps un matin de décembre avec pour tout bagage les vêtements qu'il portait sur lui et un maigre sac renfermant un couteau, une gourde, quelques bijoux cachés et du pain, du fromage et du lard pour une semaine.

Juste avant son départ, sa mère lui avait glissé un message écrit à la hâte sur un morceau de peau qu'il avait vite caché au revers de sa ceinture. La dernière image qu'il gardait de ce moment était celle de sa mère et de son père le regardant disparaître dans l'oeil de l'espace-temps. Elle pleurait et son père à son côté restait impassible, le regard fermé. Il s'était senti aspiré, emporté, tout s'était mis à tourner autour de lui et il avait perdu connaissance.

 


Publié dans A suivre...

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A
Ok c'est à moi de jouer... je viens tout juste de rentrer... allez faut pas faiblir, sus aux mots !Merci Gaëna, superbe robe en cette soirée rêvée.je vais de ce pas vous visiter tous sur vos fils de la toile.
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O
You to play Boy... A new chapter is on line right now... !!
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O
Oh non, mon ami, tu ne m'as pas coupé l'herbe sous le pied, c'était juste une petite pensée dans un coin... Mais avec ton texte c'est encore mieux, des idées me viennent que je n'aurais pas eu autrement alors mille merci... Je pense vraiment que nos deux histoires vont prendre de la hauteur et rebondir l'une sur l'autre pour le plaisir de nos lecteurs... Alors je retourne cogiter au plus vite et poursuis ton récits sans barrière aucune...
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G
Quelle paresseuse je fais! Je «duplicationne» mon commentaire de chez Osiris... C'est qu'il est aussi pour toi... : )<br /> Quelle belle aventure... Partager des mots et des plumes.  Je vous suis alors, vêtue du temps irréel et de cette époque inventée par vos soins, vos épées et vos débordements.  Vêtue aussi, lassez-moi rêver, de ces robes de dames qui déambulaient en ces couloirs sombres.  <br /> Que l'encre coule! 
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A
bon admettons, alors c'est juste histoire de faire un bout de chemin ensemble, par amitié !
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