Y'a pas de doutes...
Mon psy me l'a encore répété récemment... je ne me prends pas assez pour un hibou. Il a sans doute raison. Mais à force de cotoyer mon ami le lampadaire, le vieux Hub et maintenant la vieille de la MAPA... j'ai tendance à me prendre parfois pour ce que je ne suis pas, un être humain, un luminaire ! Quelle folie ! C'est facile pour lui de dire ça, il est humain, enfin je crois... en tout cas il n'a pas de plumes et il a un grand nez.
Moi, je ne sors que la nuit, le jour je n'y vois rien à moins de porter des lunettes de soleil. Et en plus il faudrait que je chasse des mulots pour les dévorer tout crus. C'est là ma condition d'après mon psy et il ne sert à rien de la renier... cela ne fait que creuser le fossé entre le Moi et le Soi créant subséquemment une distorsion psychique à forte composante émotionnelle culpabilisatrice à feedback négatif...ouais c'est ça, cause toujours...
Au fond ce qu'il me faudrait ce sont des vacances. Loin. Mais je n'arrive pas à me résoudre à abandonner mon lampadaire. Il est si fragile, seul dans le vent, face aux déferlantes. Alors je reste là, et les jours, les semaines passent. Parfois je me dis que si je ne pars pas, l'aventure viendra à moi, c'est seulement une question de temps.
Et puis le temps passe et rien n'arrive.
Alors pour ne pas sombrer dans une mélancolie inextricable j'ai decidé de me faire chroniqueur des choses ordinaires. Si l'aventure ne vient pas, c'est du quotidien qu'il me faudra extraire l'extraordinaire tel un sculpteur obstiné. Mes outils seront les mots et les sons. Mon atelier sera le village, la plage, le bistrot du port... allez hauts les coeurs, je sens que les affres de la création commencent à me remuer les entrailles. Au travail !
Demain sera un autre jour.
Moi, je ne sors que la nuit, le jour je n'y vois rien à moins de porter des lunettes de soleil. Et en plus il faudrait que je chasse des mulots pour les dévorer tout crus. C'est là ma condition d'après mon psy et il ne sert à rien de la renier... cela ne fait que creuser le fossé entre le Moi et le Soi créant subséquemment une distorsion psychique à forte composante émotionnelle culpabilisatrice à feedback négatif...ouais c'est ça, cause toujours...
Au fond ce qu'il me faudrait ce sont des vacances. Loin. Mais je n'arrive pas à me résoudre à abandonner mon lampadaire. Il est si fragile, seul dans le vent, face aux déferlantes. Alors je reste là, et les jours, les semaines passent. Parfois je me dis que si je ne pars pas, l'aventure viendra à moi, c'est seulement une question de temps.
Et puis le temps passe et rien n'arrive.
Alors pour ne pas sombrer dans une mélancolie inextricable j'ai decidé de me faire chroniqueur des choses ordinaires. Si l'aventure ne vient pas, c'est du quotidien qu'il me faudra extraire l'extraordinaire tel un sculpteur obstiné. Mes outils seront les mots et les sons. Mon atelier sera le village, la plage, le bistrot du port... allez hauts les coeurs, je sens que les affres de la création commencent à me remuer les entrailles. Au travail !
Demain sera un autre jour.