Mémoire
La petite mort parcourt mes jours
De chasseur pacifique du sombre «enguenillé»
Et le soleil réveille en moi le vent léger
D’un matin frais de nos étés armoricains.
Elle, enfante chaque jour
L’espoir de partager encore
L’innocence frêle et colossale
De nos mémoires entrevues.
Et je reviens à mes pas
Qui menèrent si loin
Le centre de nos joies.